« ECRIN »
« Il existe toujours une trace avant la disparition, l’évanouissement.
Les indices de ce passage m’apparaissent parfois, lors de mes déambulations dans la nature.
J’ai collecté ce petit cabinet de curiosité comme autant d’objets précieux, porteurs d’une forme de sacralité.
La plume du geai au pieds de l’arbre, l’hippocampe trouvé sur le sable, la graine de la châtaigne d’eau au bord du lac, une cétoine dorée dans l’herbe, l’écorce de l’arbre, le crâne de l’oiseau, la mue du lézard, le bois du chevreuil…
Témoins du cycle de la vie et du renouvellement , j’ai souhaité les photographier en choisissant le corps comme un paysage, un écrin dans lequel est inscrit la mémoire enfouie de nos liens puissants avec la nature. La peau, reflets du temps qui passe et de nos expériences de vie me permets de les représenter en intimité, en rapprochement » Sandrine Agosti Navarri
« Écrin « est une série réalisée pour l’exposition collective « Hatzak » du collectif Hatza en novembre 2019 à Bayonne. Un travail autour de « la trace ».
« ANIMA »
« Anima » est un regard porté sur les paysages .
« Bien que la vraie nature n’existe plus sinon dans la vision que nous en avons, le paysage constitue souvent le premier accès à la nature.
Il est l’indicateur de notre rapport au sauvage, à l’environnement, révélant le passage parfois agressif de l’homme.
Le paysage est en même temps une image de soi et une vision collective.
Sa fragilité réside dans son évolution permanente ce qui rend sa préservation difficile car sa gestion dépend à la fois d’initiatives privées et de décisions de la collectivité.
Ici est exposé un triptyque réalisé dans les landes d’Hasparren » Sandrine Agosti Navarri.