Ancien couvent franciscain

L’Espace Chemins-Bideak s’est installé dans l’ancien couvent franciscain de la ville de Saint-Palais.

Les Franciscains à Saint-Palais

Le fondateur du couvent de Saint-Palais et restaurateur de l’ordre des Franciscains en France s’appelle Joseph ARESO (1797-1878).

Né à Bigüezal en Navarre dans une famille pieuse, il y reçoit une solide éducation chrétienne. Son frère ainé étant l’héritier de la famille, ses parents le destinent à entrer dans les ordres. En 1837, durant la Guerre civile espagnole, le gouvernement anticlérical ordonne la fermeture de tous les couvents. Joseph Areso, alors prêtre franciscain, fuit en France comme nombre de ses compatriotes religieux et s’installe chez un ami exilé à Bayonne, le docteur Zabala.

En 1849, le ministre général des Franciscains confie officiellement à Joseph Areso la mission de réimplanter l’ordre en France. Ce dernier choisit alors à Saint-Palais, dans le diocèse de Bayonne, pour y fonder un premier couvent.

Les Franciscains s’installent en 1851 rue de la Bidouze, dans la maison « Malatho ». Mais la bâtisse est insalubre et sa situation en centre ville n’est pas propice au calme de la vie monastique. Après la mort du Père Areso en 1878, les Franciscains achètent une parcelle de terrain à l’écart du centre, pour y bâtir un nouveau couvent. C’est le bâtiment actuel où s’est installé l’Espace Culturel Chemins-Bideak.

Après deux expulsions en 1880 puis 1903, les Franciscains reviennent habiter le couvent pour le quitter définitivement en 2005.

  • Pourquoi Saint-Palais ?

Du temps où le Père Areso était hébergé par la famille Zabala, il se rendait fréquemment dans leur maison de vacances de Beyrie, près de Saint-Palais. Il aimait ce territoire à la fois proche de sa région natale de Navarre et aussi réputée pour sa ferveur religieuse. Selon lui, l’implantation de ce couvent près de la frontière espagnole lui permettrait d’accueillir des religieux en exil.

Père Joseph Areso – Archives franciscaines