Stéphane Hazera soumet la peinture à une certaine hybridité. Il s’efforce de la concevoir comme espace d’une ouverture offensive et de la contraindre à des frottements, des connexions et des accointances.
Tout prolifère clairement à partir de ce noyau et ce tout est avant tout constitué par de multiples expériences qui exigent ce quelque chose de commun à partir de quoi, sans cesse, elles bifurquent et divergent.
Il s’agit de fonctionner en s’écartant constamment d’un centre auquel il faut cependant sans cesse revenir. Ce centre, c’est la peinture et c’est ce centre qu’il convient d’interroger.
Il est donc nécessaire de l’animer d’une sorte de mouvement, lui aussi pluriel, qui fait appel à la fluidité,
au déplacement, à l’éclatement, à de nouvelles appropriations de l’objet, du paysage et du corps.
Et ce centre de plus en plus vertigineux, de plus en plus indéfinissable impose la nécessité d’une autre perception.
Didier Arnaudet – 2000
Cette exposition est organisée en partenariat avec Quasar – Donation Lesgourgues – Art contemporain
Conjointement avec deux autres lieux :
Bordeaux « Regards croisés »
11 au 31 mars
Station Ausone
17 rue de la Vieille Tour
33000 Bordeaux
Du mardi au samedi 14h à 18h
8 mars – 12 avril
Vitrine des Essais
Lycée Montaigne
Rue Sainte Catherine, Bordeaux
Peyrehorade « Regards croisés – La figure »
17 mars. Vernissage sur invitation
La galerie Quasar
18 rue Amédée Labarthe
40300 Peyrehorade